À l’âge de 11 ans, l’auteure apprit qu’elle était surdouée. En décalage avec les autres, elle se sentait seule au point où elle n’arrivait plus à exprimer ses souffrances. Elle a alors commencé à écrire : « À 12 ans, j’ai écrit ma première nouvelle Rose Rouge dans laquelle j’ai caché mon vécu, mes traumatismes, mes peines. Plus tard, ce sont les TCA que j’ai eu besoin de mettre sur papier, simplement pour expliquer le mécanisme qui avait pris place dans ma tête. Et puis, ce fut la dépression, qui arrive comme par magie dans nos vies. Dans toutes ces histoires, j’ai retranscrit une partie de moi, blessée et trop jeune pour savoir en parler. »
« Je n’ai jamais été aussi vulnérable, et je déteste ça. »